6 avril : Thalassa nous emmène à Dubaï

Un soir à Dubaï avec Thalassa

Après New-York, Sydney et Saint-Petersbourg, l’équipe de Georges Pernoud nous emmène en effet à la découverte dans les Emirats Arabes Unis pour une soirée pleine de surprise, sur France 3.

Déjà cité des marchands dans les années 1970, Dubaï se libère du joug britannique et lie définitivement son destin à celui de l’or noir sous l’impulsion d’un homme fort, dont la famille règne d’ailleurs toujours sur l’émirat, Cheickh Rachid bin Said. Rapidement, le béton va pousser sur cette terre aride et salée, alors que les réserves de pétrole diminuent au fil des ans. Mais Dubaï a su habilement anticiper la chute et profiter de ces nouveaux riches venus de l’Est ou de l’Asie.

Au programme de la soirée, 6 reportages d’exception pour découvrir Dubaï, symbole le plus insolent du luxe effréné, d’une croissance économique fulgurante, des excentricités les plus folles…

Palm Islands, les îles mirage

Dans ce sujet de 22 minutes, nous pourrons découvrir les îles palmiers, des îles artificielles modestement décrites par leur promoteur comme la 8ème merveille du monde. Dans quelques années, elles pourront accueillir plusieurs centaines de milliers de résidents. Si ce projet pharaonique a vu le jour il y a cinq ans, la plus ancienne de ces îles dévoile déjà sa physionomie définitive, un gigantesque lotissement grand luxe.  Les Palms constituent une bien étrange vitrine pour Dubaï, qui vient aussi de lancer un projet tout aussi impressionnant : « The Worl », 300 îles artificielles qui, vues du ciel, représentent un planisphère.

Dubaï, le port aux deux facettes

A la croisée des routes maritimes, Dubaï est une escale commerciale incontournable. Paquebots, boutres, transporteurs géants,… toutes sortes d’embarcations s’y croisent en plein golfe arabo-persique.  Le port de la vieille ville où s’entassent les boutres traditionnels fait face au terminal ultra moderne des porte-conteneurs. Deux mondes qui se côtoient en permanence et qui incarnent véritablement l’esprit de Dubaï. Ce reportage dressera des portraits croisés de ces hommes qui font de Dubaï l’un des ports les plus dynamiques de la planète.

A l’ombre de l’Eldorado

500.000 ouvriers du bâtiment travaillent sur les innombrables chantiers de l’Emirat. Originaires d’Inde, du Pakistan, du Tibet ou encore de Chine, ils sont de ces étrangers qui viennent tenter leur chance à Dubaï. Recrutés dans les campagnes, il ne parlent pas anglais et se retrouvent soudain dans un pays étranger, à la merci d’employeurs peu scrupuleux qui les logent dans des camps insalubres et leur confisquent leurs passeports. Des conditions de vie dénoncées depuis plusieurs mois par des associations humanitaires. Mais la réalité du travail dans le secteur du bâtiment reste brutale.  Salaires misérables, logements insalubres, accidents de travail,… les travailleurs de l’ombre qui bâtissent les tours audacieuses de la cité sont pourtant toujours aussi nombreux à vouloir venir dans cet eldorado cynique.

James Bond contre Capitaine Nemo

Ce sont les héros préférés de l’ancien officier de la marine française qui construit des sous-marins d’avant-garde destinés au tourisme ou aux forces de sécurité. A l’intérieur d’un hangar flambant neuf de la zone franche de Jebel Ali, l’entreprise du français est aujourd’hui un véritable musée du submersible. De l’étrange sous-marin miniature, au yacht submersible futuriste, en passant par l’«Airboat » qui frôle la surface de l’eau, la compagnie Exoméos se lance aujourd’hui dans une véritable commercialisation.  C’est à une plongée troublante dans un monde aussi ludique que mystérieux que nous invite Thalassa.

Les voiles de l’émir

Symboles de la richesse historique d’une ville toujours dépendante de la mer, les boutres à voile des Emirats Arabes Unis sont de véritables bijoux. Ils mesurent 60 pieds comme les monocoques du tour du monde en solitaire, ils sont la fierté et la mémoire des riches habitants et des Emirs du Golfe arabo-persique.  Au mois de mai, 90 boutres disputent un championnat richement doté par la fédération de principautés pétrolières. 100.000 euros et un véhicule tout terrain sont les récompenses que recevra le vainqueur. Le spectacle splendide de ces boutres aux immenses ailes déployées est tout simplement féerique.

Les colosses du Kerala

Amarrés au pied des gratte-ciel de Dubaï, des centaines de boutres chargent et déchargent sans répit des tonnes de marchandises. Ces bateaux en bois qui naviguent toute voile dehors incarnent l’histoire maritime de cette Arabie heureuse. Si beaucoup sont construits dans les ports des émirats, les plus gros, les plus beaux et les plus solides viennent du Kerala, au sud de l’Inde.   Nous suivrons ici les dernières étapes de la construction et de la mise à l’eau de l’un de ces boutres commandé par Mohammed Khallafi, un armateur de Dubaï qui a gardé le goût du beau et du bien fait, quitte à attendre plus de deux ans avant de voir flotter son bateau.

Diffusion sur France 3 ce vendredi 6 avril à 20h50.